Vers une gestion des sites naturels plus adaptée aux enjeux actuels
Face au dérèglement climatique et aux bouleversements écologiques, comment vivifier la biodiversité au niveau local ? Comment (ré)concilier enjeux économiques et sociaux du territoire et enjeux écologiques à court et à long terme ? Comment permettre aux écosystèmes de s’adapter aux perturbations en cours et à venir ?
> S’adapter au changement climatique et aux risques associés,
> Vivifier la biodiversité et retrouver la présence d’espèces-clés,
> Gérer et dépasser les désaccords et conflits d’usage entre acteurs locaux et nationaux,
> Renforcer l’attractivité des sites naturels et (ré)concilier les intérêts économiques, sociaux et écologiques
> Adopter une vision globale et des clés pour comprendre les changements à l’oeuvre et l’appréhender de façon systémique.
Les stratégies actuelles semblent de plus en plus inadaptées au contexte moderne : postures de contrôle, mesures complexes, manque de compréhension et de recul sur le fonctionnement des écosystèmes qui exacerbent les tensions entre acteurs, jeux de pouvoir et inertie générale, illusion de séparation entre humain et nature… Et si on faisait un pas de côté pour aborder autrement notre rapport au vivant ?

Changer de regard sur le potentiel écologique des écosystèmes
Avec un collectif d’écologues et de facilitateur·trices, Le pas de côté vise à faciliter le passage d’une approche de gestion conservatoire des écosystèmes incompatible avec le changement climatique à une approche dynamique et systémique intégrant l’urgence et le temps long.
Le collectif accompagne les responsables de parcs naturels nationaux et régionaux, responsables de forêts départementales et communales, propriétaires privés et acteurs du territoire afin de leur permettre de :
› Mieux comprendre les écosystèmes et leur fonctionnement
› Mieux valoriser le potentiel écologique, économique et social des sites naturels avec une vision à court et long terme
› Mieux intégrer les activités humaines dans leur évolution, en cultivant un rapport plus respectueux entre humains et non-humains
4 piliers d’accompagnement

COMPRENDRE
Évaluer le fonctionnement de l’écosystème existant et déterminer son potentiel écologique grâce à un diagnostic co-réalisé avec la connaissance terrain des acteurs locaux et supervisé par des écologues du Pas de côté.

CONCERTER
Réunir les parties prenantes locales (élus, entreprises, naturalistes, chasseurs, éleveurs, citoyens…) pour créer du lien et du commun autour du vivant.

ACCOMPAGNER
Co-construire des pistes de solutions pour tendre vers le potentiel écologique du site et bénéficier des services écosystémiques (économiques, naturels, socio-culturels…).

RACONTER
Donner de la visibilité au territoire, inspirer d’autres sites en racontant votre démarche, intégrer une communauté élargie de territoires d’avant-garde.
En partenariat média avec le magazine Terre Sauvage
LE « POTENTIEL ÉCOLOGIQUE », un principe clé pour faciliter les échanges
En cas de crise ou de changements majeurs (feu de forêt, changement climatique…), la diversité des essences et des espèces permet le renouvellement et la sélection des individus les plus adaptés. Dans un contexte où nous sommes incapables en tant qu’humains de prédire l’évolution des milieux à court, moyen et long terme, nous pouvons néanmoins utiliser notre posture de gestionnaire pour faciliter la restauration des fonctions permettant aux écosystèmes de s’adapter librement aux évolutions en court.
Le potentiel écologique représente l’écart entre les fonctions écologiques possibles sur le site par rapport à celles qui sont actuellement présentes.
Il revient aux parties prenantes locales de définir où mettre le curseur entre l’existant et ce potentiel (défini par des experts), ainsi que les moyens pour y parvenir :
› De la libre évolution sur des surfaces au sein d’espaces naturels vastes
› De l’ingénierie écologique en respectant le vivant
› Des espèces clés de voûte pour assurer les fonctions écologiques associées


Entre approche scientifique et sensible, cultiver un autre rapport entre humains et non-humains
Si l’on souhaite améliorer la reliance entre l’Homme et la nature, il ne suffit pas de créer des sanctuaires séparés de la civilisation. L’humain doit retrouver sa juste place au sein du vivant pour qu’il ait envie d’en prendre soin.
> Sortir d’une posture de contrôle et d’un mode de gestion conservatoire pour tendre vers une approche systémique
> Nourrir le dialogue entre les humains et avec les non-humains
> Cultiver la contemplation et l’émerveillement
> Nous rappeler que **nous sommes Nature
Responsable d’un site naturel ?
Forêt privée, forêt communale / départementale, parc naturel, réserve, propriété privée…
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Que vous soyez responsable de commune, de site naturel public ou privé, expert·e des questions de potentiel écologique ou tout simplement intéressé·e d’échanger avec nous, n’hésitez pas à nous joindre !